Toups Bebey

Issu d’une famille où la respiration en musique était d’une importance vitale, à 6 ans Toups étudie le piano classique. À l’âge de 14 ans, il rencontre le saxophone et donc le jazz. Plus tard, il fait l’apprentissage des percussions et s’ouvre aux musiques les plus variées, du « son cubano » aux polyphonies pygmées en passant par les big band jazz et autres gamelans javanais… Saxophoniste, arrangeur, percussionniste, leader ou sideman, il se lance pour de longues années dans les collaborations les plus variées en danse, cinéma et bien sûr musique. En 1996, il crée sa propre formation, les Paris Africans, qu’il dote de compositions afro-jazz, audacieusement métissées. En 2004, Toups se voit confier la direction artistique du premier Festival International de Musique à Cordes de Libreville. Il demande au comédien et metteur en scène congolais George Mboussi (compagnon de route du grand auteur de théâtre Sony Labou Tansi) d’assurer la mise en scène du spectacle d’ouverture. Dès lors à l’étroit derrière les barrières entre les genres, il veut ouvrir son expression artistique au-delà du concert, s’intéresse au théâtre et propose à la  chorégraphe et metteure en scène Linda Gonin de le rejoindre dans la réalisation de différents projets.

À la fin des années 2010, la rencontre avec la comédienne danseuse Juliette Kempf lui permet de développer sa conception des paysages sonores sur scène avec un spectacle autour de poésies de femmes africaines, et sa participation à Lettres Vives et à différentes médiations du Désert en Ville.